Montalbàn, Manuel Vázquez, J’ai tué Kennedy, Paris, coll. 10/18, 1994.

 

C’est un roman alimenté par la dérision, un peu comme La Terre promise, Remember! de Noël Audet (Québec Amérique, 1998). Mais c’est un type d’écriture romanesque qui ne me rejoint pas. Je ne trouve pas ça drôle. J’ai arrêté de lire au bout d’une cinquantaine de pages l’un comme l’autre.

 

Je retiens cependant ce passage que je pourrais utiliser dans un éventuel livre sur les USA

 

« Merci non pas tant pour les biens reçus que pour les évidences reconnues. Et la reconnaissance des évidences est le plus grand bienfait qui puisse être donné à un peuple. Et il est évident que la plus insigne évidence que nous puissions reconnaître, nous, peuple américain, est celle de notre destin privilégié aux avants-postes de la marche historique de l’Humanité. Pour ceux qui ne verraient dans la marche de l’histoire rien d’autre qu’une évolution matérielle dépourvue de toute transcendance, si ce n’est la conquête de résultats positifs, de plus en plus positifs, je dis aujourd’hui ma prière, car nous, peuple américain, nous savons qu’il n’y a pas de destin humain sans Providence et qu’il n’y a pas de grandes actions historiques sans Providence. »

 

Allocution du président Kennedy imaginée par Montalbàn.