24 juillet 2000 C’est la semaine de l’Espagne. Couverture de l’Espress, couverture du Nouvel Obs, première page du SundayStyle du N.Y. Times. Opération marketing du gouvernement espagnol contre la « brutalité » basque ?

 

24 juillet 1783, naissance à Caracas de Simón Bolívar. Pour moi, comme Garibaldi avait été le héros de l’indépendance de l’Italie, il l’avait été de celle de l’Amérique du Sud… ce qui donne une idée des proportions ! Je ne connaissais pratiquement rien de lui, sinon qu’en 1821 il avait défait les Espagnols et assuré l’indépendance du Venezuela. Je le savais à cause de ma manie de 1821 : année de la révolution piémontaise, du bouillonnement napolitain, de la mort de Napoléon, de la naissance de Baudelaire, de Flaubert et de Dostoievski, l’année où Goethe publia le Wilhem Meister  et Manzoni son 5 mai en l’honneur de Bonaparte —avec le célébrissime (pour les Italiens) incipit Il fut. Quelle surprise ai-je eu en lisant, dans le cahier de l’Herne dédié au Libertador, cette citation de Karl Marx : « Cela aurait été excessif de vouloir présenter comme un Napoléon Ier, [Bolívar] la canaille la plus lâche, brutale et misérable. » Mon étonnement ne s’essouffla point quand je vis que fascistes et nazis l’avaient encensé. Ni quand je lus que Valéry avait écrit des phrases « assez vides de sens » sur Bolivar. Je m’empressai de les lire, ces phrases : « Il appartient à la famille des puissants qui sont faits pour donner aux conceptions de l’esprit la valeur d’événements. Leurs pensées, si vastes soient-elles, s’achèvent en formules d’actes. » Vides de sens ? Trop pleines, éventuellement. Elles me permirent de comprendre pourquoi le Libertador avait fasciné Byron, Garibaldi et les fascistes. « Les trois grands emmerdeurs de l’Histoire ont été Jésus-Christ, don Quichotte… et moi. », on dit qu’il dit avant de mourir en 1830. Encore un qui ne se prenait pas pour le cul de la bouteille.

 

José Rizal Y Alonso (1861-1896), avant d’être fusillé par les Espagnols, dans son  Ultimos adios : Morir es descansar (Mourir c’est se reposer). Le Che avant de se faire assassiner : no hay tiempo para descansar. Le Che connaissait sans doute le poème de Rizal et, contrairement à l’interprétation courante, il voulait dire que ce n’était pas le moment pour mourir. Ça ne l’est jamais. Il y a toujours quelque chose à régler.

 

Avant d’aller régler d’autres futilités, la mort et le repos et l’espagnol encore avec Rafael Alberti :

¡ Paradme !                                           Arrêtez-moi !                                    Retenez-moi !

Nada.                                                    Rien.                                                  Rien.

 

¡ Paradme todo, un momento !            Arrêtez-moi tout, un moment !      Retenez tout, un moment !

Nada.                                                    Rien.                                                  Rien

 

No querian                                            Ils ne voulaient pas                        Pas d’accord

Que yo me parara en nada                   que je m’arrête nulle part.              que je me retiens sur rien

 

25 juillet 2000 Mettez vous à ma place et imaginez que vous avez été au troisième étage de la librairie de Mc Gill où un espèce de bœuf, sorti directement d’un film américain des années cinquante, derrière votre accent « cute » réussit, dieu sait comment ! à décoder le message :  « You phonet to  mee zat ze кнйга, pardon book, ‘Compeenion to ze Cantos oz Erza Pound… » et qu’au troisième étage, l’énorme brique de C.F. Terrel qui devrait vous guider dans le labyrinthe des Cantos sous le bras, vous avez jeté un regard lubrique vers la section philo en vous disant « Un petit tour, mais sans rien acheter ! » et, après avoir palpé quelques Rorty, vous vous êtes retournée vers la section à dominance rouge et noir des Cultural Studies et vous avez commencé à lire les titres, presque tous très intéressants, comme si Cultural Studies avait avalé tout ce qui s’écrivait de bon en Amérique, et que, à côté d’un The Culture of the Copy qui fait dans les cinq cent pages vous voyez un tout petit livre (qui arrive à peine à cent pages) et vous le sortez comme si c’était la vieille barbie enfouie sous le tas de nounours oubliés dans la chambre qui continue à vous attendre chez vos parents et vous lisez son titre Within Context of no Context et que vous êtes stickée sur le contexte parce que vous venez de suivre un cours sur l’importance du contexte dans la science moderne et que le nom de l’auteur George W.S. Trow ne vous dit rien tandis que le nom de l’éditeur, Atlantic Monthly, vous dit beaucoup et que vous lisez la quatrième de couverture où quelqu’un que vous ne connaissez pas écrit qu’il s’agit d’un chef-d’œuvre à mettre à côté de La société du spectacle de Guy Debord et de Minima moralia de Adorno, et que ces deux livres sont vos livres de chevet et que vous lisez le début où il parle du chapeau de son père, un fedora hat, et que vous ne savez pas qu’est-ce que c’est que fedora mais que le contexte vous fait comprendre que ça fait guindé « Pour porter un ‘fedora’, je dois auparavant le tripatouiller pour le déformer, de manière qu’il soit libéré de la gêne qu’il traîne » et que votre père porte souvent des chapeaux et que vous sentez très bien ce qu’il veut dire car vous n’aimez pas porter des vêtements neufs et vous connaissez très bien la gêne qui est votre fidèle compagne depuis toujours et imaginez donc de l’ouvrir au hasard et d’y lire hors contexte « Les Américains sont intéressés seulement à deux choses : l’astrologie et leurs boyaux » et que vous venez de lire, oh sacré hasard ! un livre de Adorno analysant le contenu des conseils astrologiques du L.A. Times et de le feuilleter et que vous aimez l’idée qu’il est, comme Minima moralia, plein de chapitres courts et qu’il y a des titres que vous aimez Merci Roman Polanski ou Une vue d’ensemble pour un européen intelligent et perplexe et que vous trouvez amusante l’idée que, parfois, le même titre se répète deux ou trois fois dans la même page comme L’esthétique du succès ou Le contexte sans contexte qui apparaît huit fois (sur deux pages), et que vous lisez qu’il est constitué de deux parties une qui donne le titre au livre paru en 1981 (l’année de votre départ de Chikutimir, en Russie, pour la Colombie dans le panier de grand-maman comme aime répéter trop souvent votre mère) dans le New Yorker qui était le magazine préféré par votre père adoptif et d’une espèce d’introduction Collapsing Dominant de 1997 (l’année de vos vingt ans) et que vous décidez de l’acheter et, toujours pour vous mettre à ma place, imaginez qu’après deux heures de correction de travaux pratiques sur l’héroïsme vous rentrez chez vous pour le finir (le petit livre que vous n’avez pas encore commencé) et éventuellement en parler dans les « Annales » et que vous tombez sur un ami que vous ne voyiez pas depuis quatre ans et que vous vous rappelez que votre copain a une réunion du Pouls noir sur l’anarque de Junger et que vous n’êtes pas contente parce qu’il ne vous a pas proposé d’y aller et que donc vous êtes bien contente d’aller prendre une bière au Bifteck avec votre ex et que vous rentrez un peu soûle à minuit et que vous vous sentez… un pétard… mouillée… et que votre copain n’a pas l’air content quand vous lui dites avec qui vous avez pris une bière (bière qui s’était multipliée  par six) et que sa main reste muette quand vous la traînez sur votre pénil et que vous allez donc dans votre bureau et vous vous faites venir pour pouvoir lire tranquillement et que vous allumez l’ordi et vous ouvrez votre petit bouquin blanc, car il était blanc — le seul livre blanc du rayon, car même A return to Modesty de Wendy Shalit qui, lui aurait dû être blanc ! et il était rouge ce qui, au lieu de vous faire penser à la pudeur, vous fait penser à une béguine, avec trop de rouge à lèvres dans une église de Bogotà — donc vous commencez à lire et pour ne pas vous faire briffer par le cafard vous mettez un CD latino et imaginez aussi que, dans sa longue introduction, l’auteur écrit que ce qui lui semble le plus important dans l’essai de 1981 c’est qu’il parlait de « deux grilles de la vie américaine — la grille de l’intime, d’une personne seule, et la grille des deux cent millions —  (…) tellement éloignées que quelque chose aurait dû nécessairement apparaître au milieu » et qu’il dit ensuite que « la période de Contexte sans contexte est en train de finir » grâce au procès d’O.J. Simpson aussi et que vous vous dites : « Si je veux comprendre la nouvelle phase, il faudra bien que je lise ce maudit bouquin pour en comprendre les prémisses », et que l’auteur continue en écrivant qu’il y a un besoin d’autorité et que vous vous dites qu’il est réactionnaire et que vous avez envie d’arrêter quand l’œil se pose sur « tout ce qui est parti pour de bon est en train de revenir » et vous êtes intriguée par le paradoxe et vous continuez donc à lire et quand il décrit l’enfant sage qui connaît mieux que son père l’organisation de la maison vous pensez aux BD nazes de Wolinski mais vous continuez quand-même à lire et quand, avant de terminer l’introduction, il propose une devise « Blessés par millions; guéri un à un » vous êtes encore plus intriguée car vous êtes d’accord mais vous ne savez pas très bien pourquoi et pour terminer, imaginez, que je décide de prendre des notes :

 

L’Amérique le pays qui rêvait d’être le pays des merveilles et des grands trucs se retrouve presque seulement avec un grand marché… « Peut-il y avoir des merveilles là dedans ? »… L’histoire n’est pas terminée mais elle n’est plus là pour unir les gens qui sont désormais réunis par n’importe quoi... Une histoire nouvelle où « les préférences d’un enfant ont le même poids que celle d’un adulte »… Une histoire qui est une non-histoire… Dans la non-histoire les hommes sont puissants s’« ils emploient la compétence de l’adulte pour faire respecter des accords enfantins »… La télévision : « archive de l’histoire de la non-histoire », purée, que c’est bien !… Ils ne veulent pas l’histoire car elle fait mal, elle est remplie de « conflits et destruction »…Benjamin… Histoire réduite à l’intimité, à l’histoire de l’un… Fantastique comme il commente « I like Ike » !… C’est vrai : et la deuxième guerre mondiale ? et Eisenhower ? où sont-ils finis ?… La télévision a perdu même la force du mélodrame… Dans le mélodrame l’enfant malheureux est porté « dans le cercle autour du feu. Le cercle existe et le feu existe », à la télévision « l’enfant seul crée le cercle ». Cool !… Seuls les problèmes existent, et les problèmes flottent au gré des experts… D’accord, d’accord, d’accord : les expert me font chier car ils ne voient jamais les vrais problèmes : la faim et la pauvreté… « Le bavardage avait un avant-plan de violation et un arrière-plan de dignité et la violation était une action de tous les jours. »…. Comparaison d’une couverture de Life des années cinquante (1951) avec une de People de 1980… Références à des spectacles que je ne connais pas, mais je comprends quand-même ; dans Minima Moralia c’était la même chose pour la philo…Ça aussi c’est mortel : « Le problème est le seul contexte disponible aux gens ayant un problème »… « La télévision ment en nous faisant croire qu’il existe un contexte auquel elle nous fait accéder. Puisque les mensonges durent, d’habitude, pas plus qu’une génération, la télévision se reformera autour de l’idée que la télévision même est le contexte auquel la télévision donne accès ». Écoeurant !… « Un homme fait une entrevue à son fils de douze ans sur le sexe. Le père et le fils sont d’accord que ce qui est important c’est la communication » Trop bad. Ça m’emmerde la communication… J’aime l’idée que le vieux con qui se retire à la campagne est moins sain que les jeunes qui, pendant un concert rock, détruisent tout mais pas d’accord que c’est parce qu’ils « sont impliqués dans une tentative légitime de former une aristocratie »… Naze. C’est parce qu’ils en ont marre de subir l’injustice… Pas très bien compris l’histoire du procès d’O.J. Simpson et le changement de la télé... Peut-être qu’il veut dire que le contexte racial a joué un rôle…. Oui, il a joué un maudit bon rôle.

 

26 juillet 2000 À ne pas confondre :VAGA (Visual Artists and Galleries Association Inc.), l’association américaine pour protéger les artistes contre le piratage, avec VIAGRA, l’association moléculaire pour protéger les vieux contre le pire de l’âge. Ce n’est certainement pas le poster de VAGA qui publicisa la semaine new-yorkaise du copyright en 1981 et reproduit dans The Culture of the Copy qui aide à dissiper la confusion : un cercle, avec un grand C à l’intérieur, entouré par des signatures qui ressemblent à des poils. VAGA et VIAGRA même Conbat.

P.S.

Ce qui est important, dans VAGA, c’est ce qui n’apparaît pas dans l’acronyme. Ce court mot avec un « I » majuscule. Cet « Inc. » qui synthétise superbement toute la problématique du copyright.

 

27 juillet 2000 Depuis la sortie de l’université une manif bruyante occupait toutes les routes d’accès au centre de mon esprit. Je marchais vers la maison au rythme de petits slogan aigres et sans générosité quand, à l’improviste, un escadron de pensées, en tenue de combat, apparut au sommet du Mont Royal et dispersa en quelques secondes les contestataires. L’escadron disparut avec les derniers manifestants me laissant vide et sans idées. Immobile et sans idées, au coin de Saint Urbain et Milton. Je ne savais plus la direction de la maison, ni si j’avais une maison ni qu’est-ce que c’était qu’une maison, ni qui j’étais. J’étais tellement vide que, si je n’avais pas eu un corps, je n’aurais pas été. Mon visage devait refléter assez clairement mon non-état interne car pour la première fois depuis que j’habitais à Montréal, quelqu’un me demanda, dans la rue, « Mais, ça va ? ».

    Oui. Merci, je crois que je répondis.

 

Je repris à marcher. Je suivais mes muscles qui, bien avant ma conscience, semblaient savoir où aller. Ou, peut-être que ma conscience était tellement prise à donner des ordres aux muscles qu’elle n’avait pas le temps pour me parler. Ou, encore que mon moi conscient était bien content de se reposer à l’ombre des ordres que la conscience donnait aux muscles. Ce qui est certain, c’est que je n’étais plus immobile et que mon corps était poussé en avant par je ne sais pas quelle force. Ou tiré. Lentement les rues de l’esprit se peuplèrent : quelques pigeons d’abord, deux ou trois chats ensuite et puis un chien trop maigre pour avoir un patron et enfin des gens. Une « gens » surtout. Le corps d’une fille, le même qui m’avait parlé, je suppose, marchait une dizaine de pas devant moi. Je commençai à marcher derrière la fille qui marchait une dizaine de pas devant moi. D’un coup, et je ne saurais pas dire si c’était la perception qui avait changé, ou la projection de la raison sur la perception, ou des souvenirs enfouis depuis plusieurs décennies faisant surface, ou… ou… d’un coup, dis-je, la fille qui marchait devant moi disparut. D’elle ne restait que l’ondoiement d’une jupe caressant des cuisses impatientes. Rien d’autre. Et puis les cuisses et la jupe disparurent. Ne restèrent qu’ondoiement, caresses et impatience. Rien d’autre.

 

J’écris et l’ondoiement revient et reviennent les caresses et l’impatience et la jupe et les cuisses. Tout le reste est folie.

 

28 juillet 2000 Pour comprendre que jadis nous fûmes des animaux il suffit de regarder le bas du bas ventre d’une femme en pantalons. Pourquoi ? Pour deux motifs — que je n’ai pas envie d’expliquer.

 

Pourquoi tout ce tabac pour le Concorde ?

 

Les voitures font bien plus de morts que le tabac. Pourquoi ne pas empêcher la publicité des voitures ? Ou, au moins, écrire sur les portières : La conduite peut boucher le cerveau. Les livres font bien plus de légumes que l’alcool. Pourquoi ne pas empêcher la publicité des livres ? Ou, au moins écrire, sur chaque page  : La lecture émascule la pensée.

 

Avez-vous déjà vu une postière monter et descendre inutilement des escaliers pour livrer des enveloppes qui prennent souvent la voie du bac vert sans même être ouvertes ? J’imagine que oui. Quelle honte, en regardant cet uniforme obscène ! N’est-ce pas ? Non ? Vous croyez que tous les uniformes sont laids ? Pas d’accord. Vous êtes chanceuse que le mauvais goûts ne tue pas.

 

29 juillet 2000 « Un peu de respect, s’il vous plaît. » Exhortation fêlée, s’il y en a une. Si, en plus, on y ajoute une référence aux cheveux gris, alors on tombe carrément dans le ridicule. Les cheveux gris, en Occident, ont perdu leur pouvoir symbolique depuis que la génération qui a passé sa vie dans la ouate (celle de l’après-guerre) commence à grisonner. Ce qui n’est peut-être pas une perte, comme disent certaines tête grises. Ce qui est certainement très sain. Pourquoi la lutte quotidienne pour la survie devrait-elle donner une aura de respect ?

 

La psychanalyse a énormément contribué à la chute des cheveux gris et non pas, comme on serait tenté de penser, en montrant que la raison est meilleure dans les justifications que dans la conduite de la bête inconsciente, mais en amplifiant, outre mesure, la portée des souffrances de la civilisation. Un texte sublime (sans exagération et sans ironie) d’Althusser : « Que ce petit être biologique (…) survive enfant humain (ayant échappé à toutes les morts de l’enfance, dont combien sont des morts humaines, morts sanctionnant l’échec du devenir-humain), telle est l’épreuve que tous les hommes adultes ont surmontée (…) beaucoup de ces anciens combattants en restent marqués pour la vie. » Si tous participent aux batailles pour le passage du biologique au culturel, il faut alors respecter l’humain en tant qu’humain, indépendamment de l’âge. La vie en tant que vie. On est tous d’accord — d’un certain point de vue. Mais les cheveux gris symbolisaient plus que la lutte pour entrer dans l’enfer de la culture. Ils indiquaient que tête grise, dans la lutte pour faire survivre, avait appris à traiter avec ironie et condescendance ses petits bobos. Ils faisaient espérer que la couleur perdue se fût accumulée dans le cerveau en le rendant ainsi attrayant et sage.

 

30 juillet 2000 Entendu à la radio. Stephen, l’héritier de Joyce veut empêcher qu’on joue une comédie musicale tirée du dernier chapitre de l’Ulysse. Il invoque la loi sur le copyright. Ne sait-il pas que Joyce volait des phrases partout et qu’il n’a jamais payé de droits d’auteur ?

 

Elle l’appelle Amour. Je l’appelle Devoir. Quand elle lui avait demandé d’aller acheter un gâteau pour le souper, son fils y alla en renâclent. Sacrés mots !

 

Il l’appelle Devoir. Je l’appelle Amour. Quand je dis à mon fils que j’étais en retard et que j’avais besoin d’un gâteau il commença par dire non. Putain de mots !

 

Pourquoi ne pas en tirer que le Devoir ça s’enseigne en bas âge et l’Amour ça ce donne au passage ?