13 août 2001. Mythes et mœurs. Il est pauvre, mais
libre. Il a besoin de bras, mais forts. Il s’adresse ainsi à sa femme
enceinte : « Je souhaite que tu mettes au monde un fils ; un
enfant de l’autre sexe est pour nous une charge trop lourde (…) Si tu donnes le
jour à une fille j’exige qu’elle soit mise à mort. » Cela pourrait se
passer en Chine. Elle a une fille et refuse de la tuer. Elle lui donne un nom
ambigu, Iphis et l’élève comme un garçon. À treize ans le père « le »
fiance à la très belle et blonde[1]
Ianthé. C’est l’amour. Le grand. Le fou. L’amour sans prudence. Féminin. Mais
pour Iphis cet amour est impossible : « entre tous les êtres animés
on n’en voit point chez qui la femelle se prenne de passion pour une femelle[2]. »
Pour elle, fille d’autres temps, fille inventée par les hommes, l’amour
Saphique est impossible. Même la bestialité est plus normale : « la
fille du soleil a aimé un taureau ; oui, mais encore était-ce une femelle
qui aimait un mâle ; mon amour à moi est bien plus insensé que le sien ».
Mais les dieux ne sont pas insensibles à tant de souffrance et « la
longueur de ses cheveux sans apprêt diminue ; elle sent en elle-même une
vigueur que n’eut jamais une femme ». C’est fait ! elle est
transformée en homme. Elle peut maintenant calmer les ardeurs de sa compagne.
Autres mythes, autres mœurs. Racontés par un Ovide jamais à court de clips.
14 août 2001. Dieu et “bête”. À propos de la description du règne de Dieu
comme « bête » on a reçu cet e-mail : « What an
ugly thought! Why don't you write what you really believe rather
than just something to shock? Or do you really believe the real reign of the
real God would be a "règne bête" and that the reign of humans would
be better. Good Lord! What you see is the reign of humans and is it ever 'bête'.
It's repulsive in its porkiness. You were right about one thing though - the
hypocrisy of different human leaders bowing their heads as if to say that they
really do want to hear how God wants them to reign -and that then they will
also obey. It is rare to find a world leader who truly does listen to God and
attempts to rule as God would have him rule »[3]
15 août 2001 Dépassé. « Tiens, pour toi qui
vas critiquer un livre sur la bestialité. De quoi réfléchir ! » et
elle m’annonce qu’au Québec, il y a quelques semaines, un père a poussé son
fils à s’accoupler avec la mère et à la regarder ensuite se soumettre à leur
chien. Je ne peux que rester muet. Dépassé par les événements, comme on dit (on
dit qu’on est dépassé par les événements quand, d’une manière abrupte,
brutale, ou, simplement, imprévue, on prend conscience que notre pensée ne
serait jamais arrivée toute seule à imaginer un tel événement. Ce qui est sans
doute utile pour se protéger psychologiquement, mais fort naïf aussi. Depuis
quand la pensée arrive-t-elle quelque part toute seule ? Elle arrive
toujours après, elle est toujours en retard sur la réalité — même quand
elle se vante d’être à l’avance. Et c’est normal. De quoi peut-elle s’alimenter
sinon du passé ? Mais, ce qui est vrai en général est encore plus vrai
dans « les choses » du sexe, où être dépassé par les événements est
pratiquement la norme : dans « ces choses », les possibilités de
variations sur un thème, pourtant si simple, sont pratiquement infinies :
chaque individu en fonction des rencontres ou de l’isolement, de la souffrance
ou de la joie, de la beauté ou de la laideur… est asservi à des milliers
d’inventions de la nature qui le dépassent. Mais, si elles dépassent l’individu
directement concerné, comment peuvent-elles ne pas laisser pantois celui qui
n’est pas directement concerné ? Comment ne pas être dépassé quand,
tranquillement assis au bord de la route, on regarde les événements courir vers
la prochaine victime ?). Dans cette histoire d’inceste et de bestialité
j’aimerais que le père se fasse baudouiner sous le regard envieux d’un étalon.
Une simple et petite vengeance pour cet enfant pris comme une mouche dans une
toile de parents sordides. Pour ne pas trop être dépassé, j’ai même essayé de
penser que l’enfant avait tout inventé. Ah, que j’aurais aimé cela ! Quel
formidable fils de pute il aurait été !
16 août 2001. De la formicophilie et d’autres bidules du
genre. J’ai toujours pensé à la bestialité comme quelque
chose de très lourd non seulement à porter mais aussi à montrer. Mon étonnement
a donc été particulièrement agréable quand, en lisant le livre de Midas Dekkers
sur la bestialité[4], j’ai
constaté qu’on pouvait écrire sur plusieurs registres sans qu’aucun ne soit
particulièrement lourd. Je dirais même, si on voulait reprocher quelque chose à
Dekkers, qu’il pèche, éventuellement, par excès du contraire : légèreté et
ironie. Je ne lui ferai pas ce reproche car l’ironie et la légèreté ne
deviennent jamais futiles ; je me sens obligé, par contre, à lui en faire
un autre : pourquoi ne nous dit-il pas quel est son rapport personnel à la
bestialité ? Et ceci pas tellement par curiosité morbide des manies de
l’auteur et pas non plus parce qu’au début du livre il nous dit qu’en 1565
Luigi di Gonzaga s’en alla à la guerre avec trois mille soldats et mille
chèvres « parce que, trois ans auparavant, les Italiens qui assiégeaient
Lyon ne désertèrent pas à cause de la paye, mais parce qu’il n’y avait pas
assez de chèvres disponibles ». — j’aime que mes gens préfèrent faire
l’amour même avec une chèvre plutôt que de massacrer leurs semblables — mais
parce qu’un tel thème, tabou même dans les meilleures familles, aurait mérité
une touche personnelle qui, entre autres, se serait intégrée à merveille avec
le style du livre.
Le fil rouge de la
bestialité permet à Dekkers de parcourir l’espace-temps de l’humanité sans
jamais se perdre : des Mohawks aux anciens Grecs, de la brillante dame new
yorkaise au berger solitaire du Maroc, des soldats du Moyen Âge aux religieux
musulmans, des Indiens aux Pygmées… (côté animal humain, comme on dit) ;
des chiens aux araignées, des chats aux cygnes, des ânes aux fourmis, des
singes aux poissons, des éléphants aux cochons, des oies aux ours… (côté
animaux animaux) ; de la littérature mauvaise à celle qui fonde notre
culture, des tableaux des peintres modernes aux figulines d’anciens potiers,
des tableaux de la Renaissance aux lithographies du XVIIIe siècle…
(côté art) ; des documents historiques aux œuvres médicales, des traités
d’anthropologie aux classiques de la sociologie, des réflexions
psychanalytiques aux pamphlets de sciences politiques (côté sciences molles)
et, tout cela, sans qu’à aucun moment on ait l’impression qu’il force la
réalité pour l’adapter à son schéma, sans qu’on ne pense jamais à un tour de
force. Tout est naturel, parfois tragiquement naturel, mais toujours naturel.
Avec les femmes ce sont les singes (surtout dans les fantasmes) et les chiens
(dans la solitude des villes) qui se font la part du lion ; avec les
hommes les chèvres et les lapines jouent un rôle de premier plan. Pour ceux qui
aiment les statistiques j’ai ordonné le nombre d’animaux cités en fonction de
la fréquence des références et le gagnant a été… le gagnant a été… le gagnant a
été le CHIEN avec 37 présences
(pas de surprise !) suivi des vaches avec 30 (un peu moins attendu,
n’est-ce pas ?), des singes avec 25[5],
des chats et des chevaux avec 22 et des chimpanzés avec 21. Ce peloton de tête
est suivi par les chèvres avec 15, les ânes avec 13, les poules avec 12 qui
dépassent d’un point les orangs-outangs, les gorilles et les cochons ; les
ours n’arrivent même pas à deux chiffres (9) et ont un seul point d’avantage
sur les lapins, les brebis et les loups (que les brebis et les loups aient le
même score n’a rien de surprenant). Parmi ceux qui n’ont obtenu qu’un seul
point il y en a de surprenants, comme, par exemple, le hérisson et le piranha
(mais, encore une fois, on a une démonstration du polymorphisme de la sexualité
humaine) ou le mille-pattes (je m’attendais à une meilleure performance de la
part de ce petit être si délicat : comme quoi, dans le sexe, ce n’est pas
la sensibilité qui a le palmarès ! Il y a plus de gens qui préfèrent le
gros bâton de l’âne à la finesse des pieds d’un mille-pattes !). Pour que
cette compétition ne prenne pas trop d’espace, je renvoie les lecteurs
intéressés à la classification complète et non commentée à la fin.
La médaille d’or aux
chiens, comme on pouvait le soupçonner, est due à leur fidélité (la femme
hollandaise moyenne, nous dit Dekkers, vit trois fois plus longtemps avec son
chien qu’avec son homme), à leur langue : « le chien est souvent
employé pour le cunnilingus ; ils ont une langue idéale pour ce
but », et à leur stupidité car « un chien considère tous les membres
de la maisonnée comme des chiens amis ». Si les accouplements sont moins
nombreux que les lapements ce n’est pas parce que, comme on serait porté à
penser, après la jouissance le chien et la femme risquent de rester attachés un
peu trop longtemps — ceci est un mythe populaire, fondé sur une analogie
primaire, et sans aucun fondement scientifique comme bien d’autres histoires du
peuple, car la femelle humaine, à la différence des chiennes, ne serre pas
l’enflure qui se forme à la base du pénis du chien, même s’il est vrai que
« le tissu interne délicat du vagin [de la femme], qui n’est pas fait pour
ce genre de traitement, peut être endommagé si celle-ci panique lors du découplement ».
La deuxième position est
bien méritée par les vaches et ce n’est pas parce que ces dernières sont moins
expansives que les chiens qu’elles méritent les considérations, probablement
plus dictées par l’ignorance que par le mépris, à propos de leurs sentiments
envers les humains qui les aiment physiquement : « Avec les vaches il
est difficile de comprendre ce qu’elles pensent car elles montrent la même
sérénité devant tout événement ». Il est vrai, par contre, qu’elles
« ont les yeux à la mauvaise place » et que donc un homme amoureux ne
peut pas les regarder dans les yeux comme il ferait avec un orang-outang, mais
depuis quand les hommes aux prises avec des secousses hormonales regardent quoi
que ce soit ? Inutile d’insister sur les longs pis des vaches que, pendant
quelques milliers d’années, paysans et paysannes ont caressé sans trop se demander
s’il était normal que ces quatre pénis soient toujours collés à la poitrine.
Et puis viennent nos
frères, presque humains, les singes dont s’amourachent les filles qui en
demandent trop aux hommes (de se la fermer, par exemple) ou les anarchistes
hirsutes et gueulards. Une différence fondamentale (la seule ?) dans
l’accouplement des humains et des singes c’est que « les orangs-outangs baisent
en silence. Le seul signe apparent de luxure est que le mâle emploie parfois
son gros doigts pour insérer le pénis. Un singe ne dit rien car il n’a rien à
dire, un être humain parle pour le cacher ». Nos frères ? Peut-être
maintenant, mais en 1905 le grand zoologiste Ernst Haeckel voyait surtout la
fraternité entre les Noirs et les singes quand, à propos d’expériences
d’insémination artificielle avec du sperme d’hommes noirs, il écrivit :
« L’expérience physiologique de croiser les races humaines inférieures
(Noirs) et singes […] est très intéressante. » Si on se fie au dessin de
Jacob de Bondt (1658) reproduit à la page 41, les femmes aussi sont très
proches des orangs-outangs : il suffit de les rendre un peu plus poilues
et… les voilà. Toujours à propos des singes et plus précisément des gorilles,
j’ai fait la découverte assez déconcertante que le « père » du gorille
King Kong est l’orang-outang de la rue Morgue d’Edgar A. Poe, et j’ai aussi
découvert que le premier gorille des montagnes à été découvert seulement en
1901.
Les chats et les chevaux
se suivent à très peu de distance et à propos de ces derniers, avec une bonne
dose de réalisme, Dekkers nous dit qu’il ne voit pas très bien comment une
femme pourrait accueillir le sexe d’un étalon qui fait en moyenne soixante
centimètres (ce qui me fait penser que les femmes qui aiment les baleines ne doivent
pas trop penser à leur sexe car les 2 mètres et demi de la baleine bleue sont
décidément hors de leur portée même pour une mégalomane). Et pourtant ânes et
chevaux ont une présence très marquée dans la littérature. Fantasmes
d’hommes ? Probablement.
On apprend beaucoup de
choses souvent amusantes. Sur les cygnes, par exemple. J’avais toujours pensé
que Zeus avait choisi de se transformer en cygne pour séduire Léda à cause du
grand cou de cet animal immaculé et l’expression goguenarde qu’il a dans la majorité
des tableaux, je l’avais toujours interprétée comme un « J’ai peut-être
une petite tête, mais quel cou ! Et dans certains cas c’est le cou qui
compte ». Eh bien, ce n’est pas du tout ça. L’expression goguenarde était
due au fait qu’il était en train de la pénétrer très normalement avec son pénis
normal, comme celui des hommes, car le cygne, même si cela peut sembler
étrange, fait partie des oiseaux dotés d’un sexe comme les hommes et les Dieux
— si je comprends bien les manœuvres de ce malin de Zeus ! Toujours à propos
d’apprentissage : saviez-vous qu’il y a « des femmes qui étalent du
miel entre leurs cuisses pour attirer des mouches et d’autres insectes »
afin que « le chatouillement de leurs pattes et de la bouche fasse le
reste » ? Non ? Moi, non plus. Mais les hommes aussi doivent
avoir certaines expériences avec des petits animaux sinon comment auraient-ils
pu inventer l’expression « pattes d’araignées » ? Les hommes
aussi ont donc leurs bestioles qui les rendent formicophiles — terme savant qui
n’indique pas seulement les fourmis mais qui « inclut les contacts sexuels
avec les escargots, les grenouilles et d’autres petites créatures ». Et
Voltaire, a-t-il quelque chose à voir avec la bestialité ? Oui, bestialité
et antisémitisme comme quand il écrit à propos des femmes juives errant dans le
désert qui « à cause de leur odeur les boucs les prirent pour des chèvres.
La ressemblance a sans doute favorisé les relations amoureuses entre les deux
espèces[6] ».
Parfois Dekkers fait des
observations si simples qu’on se demande comment on n’y avait pas pensé auparavant.
Vous trouvez étrange l’amour entre les hommes et les poules ? « Ce
qui est assez gros pour un œuf l’est aussi pour un pénis. »
Avant de passer à la
classification des animaux, je veux terminer ces considérations qui n’ont
certainement pas réussi à donner une bonne image de ce livre riche, instructif
et amusant avec ce que Dekkers appelle « le plus innocent exemple de
sexe » : « les abeilles et les fleurs, est un cas extrême de
rapport sexuel entre espèces ». Une dernière chose, assez
importante : le texte est émaillé d’illustrations (118 au total) qui vont
de l’omniprésent Picasso au non moins omniprésent Beardsley, de Riésener à
Schütz, de Balthus à Abildgaard, des décorations de vases érythréens à des estampes
indiennes, de dessins japonais à la pornographie romaine…
Classification :
Chiens (37) ; vaches (30) ;
singes (25) ; chats (22) ; chevaux (22) ; chimpanzés (21) ;
chèvres (15) ; ânes (13) ; poules (12) ; orangs-outangs,
gorilles et cochons (11) ; babouins et ours (9) ; lapins, brebis et
loups (8) ; grenouilles (6) ; dauphins, canards, oies et biches
(5) ; cygne, tigres et crabes (4) ; lièvres, mulets, perroquets et
dindes (3) ; pieuvres, souris, aigles, mouches, puces, abeilles, méduses,
léopards, pigeons, crapauds et phoques (2). Suivent avec un seul point :
grèbes, renards, hérissons, goélands, kangourous, coccinelle
(ladybird !!), macaques, mandrills, mille-pattes, moustiques, paons,
pingouins, piranhas, pluviers, rats, rhinocéros, araignées, baleines, pics,
morses, ténias, cigognes, serpents, escargots et otaries.
17 août 2001. J’ai toujours pensé qu’Aristophane avait eu une idée étrange mais vraisemblable quand, dans Le
Banquet de Platon, il affirma qu’au commencement du monde les hommes et les
femmes étaient fusionnés dans un seul corps en forme de sphère. J’aimais aussi
le fait, simple mais fondamental, qui en découlait : les hommes-femmes
n’avaient aucun besoin d’honorer les dieux. Par contre, je n’avais jamais cru
que Zeus avait divisé la sphère pour punir les hommes-femmes de leur impiété.
Même si je n’étais pas un grand connaisseur de la psychologie Zeuzienne j’avais
vite compris que le chef des dieux avait divisé la sphère seulement pour se
réserver la plus belle moitié. L’autre jour, je ne sais plus où[7],
j’ai trouvé une idée d’un Aristophane contemporain que je trouve encore plus
intéressante que celle de l’ancien. Les hommes et les femmes se partagent les
organes sexuels qui deviennent « une entité » réelle seulement quand
les deux s’accouplent. Il n’existe pas un sexe masculin et un sexe féminin mais
un sexe avec une moitié masculine (que les mâles ont en dotation) et une moitié
féminine (que les femelles portent en elles). Je me demande ce que le nouveau
Zeus pourrait bien inventer pour nos emmerder. Une mise hors la loi de
l’hétérosexualité ?
18 août 2001. Le cochon et la truie. Un vieux cochon et une sale truie
emmerdent une jeune serveuse dans un café : « Non, pas celui-là… je
vous avais dit pas de cannelle… oui, j’ai payé mon croissant… je veux parler au
gérant » Quand les grognements se perdirent dans le boucan du festival, je
dis à la serveuse qu’il fallait vraiment avoir beaucoup de patience et
j’ajoutai, ironique : « Mais votre paye est tellement élevée que vous
pouvez tout supporter ». Elle me regarda sans sourire et avec une légère
pointe d’orgueil dans la voix : « Un jour j’ouvrirai un café et je
deviendrai propriétaire, moi aussi » Je ne lui dis pas qu’elle serait
devenue comme eux. Comme nous, qui avons outrepassé la moitié du chemin de
notre vie.
19 août 2001. Un monde dans lequel les nouvelles générations apprennent des vieilles, c’est un monde de mort. L’ignorance seule est source de vie.
[1] La scène ne se passe donc pas en Chine. En Norvège non plus. Elle se passe en Crète, ce qui devrait faire réfléchir ceux qui se moquent des Américains affichant un Jésus blond au cinéma.
[2] Une autre confirmation que, comme vous pouvez le soupçonner, la scène ne se passe pas à notre époque. Elle se passe bien avant Sappho aussi.
[3] « Quelle horrible pensée ! Pourquoi n’écrivez-vous pas ce que vous croyez vraiment au lieu d’écrire pour choquer seulement ? À moins que vous ne croyiez vraiment que le véritable règne du vrai Dieu serait un règne bête et que le règne des humains soit meilleur. Mon Dieu ! Ce que vous voyez, c’est le règne des humains et il est bête à tout jamais. Il est dégoûtant de « porcinitude ». Mais, vous avez raison pour une chose : l’hypocrisie de différents leaders du monde, inclinant la tête comme s’ils voulaient vraiment entendre comment Dieu veut qu’ils règnent, comme s’ils étaient prêts à obéir ensuite. Rares sont les dirigeants qui écoutent vraiment Dieu et tentent de régner comme Dieu veut qu’ils règnent. »
[4] Midas Dekkers, Dearest Pest - on bestiality, Verso, 2000.
[5] Si on considère les ordres,
ce sont les primates avec 21 chimpanzés, 11 orangs-outangs, 11 gorilles, 9
babouins en plus des 25 singes génériques qui obtiennent la première place avec
78 points, suivis par les canidés avec 47, par les équidés avec 38 et les bovidés
avec 31. Les félins, qui ont pourtant un air si sexy, n’ont que 28
points !
[6] N’ayant pas trouve
l’original j’ai traduit Voltaire de l’anglais !
[7] Pendant que j’écris, je me demande si je n’ai pas rêvé de l’avoir lu. Et pourtant, un nom, « Brunet » ne cesse de trottiner dans ma tête.