3 décembre 2001 Mésanges et chiens. «  Les hommes, les femmes, t’en as pas marre ! » Elle a raison. Quand on parle des hommes et des femmes on ne dit que des généralités vides et inutiles. Agaçantes. Je vais donc lui conter une histoire : Il était une fois une jeune femme qui avait passé son enfance dans une cage, blanche et mignonne, pendue au-dessus d’une grande table dans un énorme salon. Une enfance paisible, comme celle de tous les enfants en cage. Elle avait appris à écouter — ce qui, selon les gens qui aiment parler, est bien important quand on est jeune — et à se taire — ce qui, selon les gens qui ne réussissent pas à parler, en met dans l’aile. Quand la table était assiégée par les amis bruyants des parents — ce qui arrivait au moins une fois par semaine — notre mésange, sérieuse et attentive, buvait même l’écume des mots les plus futiles. Les convives s’étonnaient toujours de cette sagesse forte, dans un corps si frêle, et ajoutaient des mots aux mots pour chanter sa gentillesse. Les murs étaient si imbus de mots comme sérieuse  bien élevéegentilleintelligente… que, quand, dans une soirée un peu houleuse, les parents n’entendaient pas le refrain habituel, ils se demandaient s’ils n’avaient pas froissé Aziz, Maryse ou Christine. Il faut dire que les soirées houleuses n’étaient pas rares. Ils se querellaient à propos de la Palestine, de la psychanalyse, des femmes de ménage, des couples, de Heidegger, de Marx et de tous ce qui tombait sur leur langue. Mais, pro-palestiniens ou pro-israéliens, marxistes ou nietzschéens, homo ou hétéro, blonds ou bruns, ils aimaient tous la petite mésange. Comment ne pas l’aimer ? Elle ne parlait presque pas, et, contrairement aux amis des parents, elle écoutait attentivement, mais, surtout, il suffisait d’un petit signe du père ou de la mère pour qu’elle zinzinule si doucement que même les cœurs les plus endurcis retrouvaient des larmes émues dans le fond de leurs mots. Il y avait aussi un autre motif pour l’aimer, bien plus important, bien plus profond : elle savait chatouiller la vanité des gens avec un naturel que seules les mésanges possèdent encore : elle leur donnait l’illusion qu’ils avaient le pouvoir de la rendre heureuse. Comment pouvait-elle, elle qui n’avait jamais vu le monde, être si fine psychologue ? Difficile à savoir, mais il semble qu’on naît psychologue, que l’art de comprendre les autres est inné. En fait, il suffisait qu’elle voie un invité, avec un sourire plus bête que ses chaussettes, se lever et s’approcher de la cage, pour qu’elle volète sur le dos pour qu’il lui titille le ventre. Quel pouvoir ! Quelle force ! semblait dire le sourire après avoir pris une autre couche d’idiotie.

 

Elle venait d’entrer dans sa douzième année, quand ses parents commencèrent à ouvrir la cage pendant les soupers. Notre mésange se posait sur un coin de la table, silencieuse et attentive comme toujours, mais sans voleter sur le dos comme auparavant. Elle avait peur. Elle trouvait que les doigts étaient moins délicats, qu’ils tremblaient comme s’ils cachaient un terrible secret dans la paume moite; mais elle ne pouvait quand même pas se rebeller! Elle retirait la tête sous les ailes et laissait les mains humides lui lisser les rémiges.

 

J’ai oublié de dire que le salon avait une fenêtre imposante qui donnait sur le plus beau parc de la ville.

 

« Regardez ! La fenêtre est grande ouverte, les oiseaux gazouillent dans le parc mais notre mésange reste ici. », disaient les amis fiers. En effet ils avaient de quoi être fiers : elle faisait toujours ce qu’ils voulaient ; elle l’avait toujours tellement fait qu’elle ne savait même plus ce qu’elle voulait. Elle savait seulement qu’elle était plumée. Mais ce que les autres ne savaient pas, c’était que, souvent, quand la maison était vide, elle voletait devant la fenêtre, regardait fascinée le parc et écoutait pendant des heures les appels solitaires des mésangeaux…Parfois les plumes du cou se hérissaient et une folle envie de s’envoler dans l’air… mais… mais… quelle peur de tomber ! Qui pouvait lui assurer qu’on volait dans le monde comme dans la maison ? Qui lui assurait qu’elle était vraiment un oiseau. Et si elle était un chien qui croyait être un oiseau ?  Elle s’écraserait sur la bordure de ciment…

 

    Pourquoi m’as-tu raconté cette histoire ? Qu’a-t-elle à voir avec notre discussion sur les hommes et les femmes ?

    Elle a beaucoup à voir. Les femmes sont des oiseaux qui oublient leurs ailes et croient être des chiens et les hommes des chiens qui prennent leur queue pour des ailes.

    Ah ! Non ! Pas encore des généralités !

    On ne demande pas à un chien de voler, n’est-ce pas ?

 

4 décembre 2001 Poètes et philosophes. Si on me demandait : « Préfères-tu les philosophes qui se croient poètes ou les poètes qui pensent être philosophes ? », je n’aurais pas le temps de demander le délai de réflexion statutaire, car ma bouche irait de l’avant en maugréant contre les philosophes qui jouent aux poètes. Ma bouche est sans doute trop prompte, mais j’admets que, moi aussi, je pense que, pour un Heidegger qui a des expressions poétiques lumineuses, il y en a des dizaines qui feraient mieux de philosopher comme philosophent les philosophes d’école plutôt que de s’exprimer avec l’ambiguïté des mauvais poètes. Les deux petits livres sur Dante que je viens de lire dans une clinique[1] pleine à craquer ne font que confirmer la profondeur de ma bouche. Le premier que j’ai lu « L’Enfer de Dante » d’Edmond Jabès, est une compilation de réflexions faciles sur le mal qu’il sale avec Auschwitz pour donner un goût profond. L’autre « Dante » de T.S. Eliot est une réflexion extraordinairement lucide et simple sur la poésie de Dante, l’Europe, les langues… Eliot (le poète) réfléchit et explique pourquoi il aime Dante. Jabès (le philosophe) enrobe le vide avec de vieux rubans. Voici comme Eliot peut réfléchir sur tout avec une extrême clarté et sans aucune prétention poétique « … les langues modernes ont tendance à séparer la pensée abstraite (les mathématiques sont à présent la seule langue universelle) ; alors que le latin médiéval avait tendance à ce concentrer sur ce que les hommes des diverses races et de divers pays pouvaient penser en commun. Une partie du caractère de cette langue universelle fait partie intégrante du parler florentin de Dante ; et la localisation (le parler « florentin ») ne fait que souligner cette universalité, car elle s’oppose à la division moderne en nationalités. » Il n’a pas besoin d’être difficile pour être intelligent, il a déjà assez bien montré dans ces poèmes que, s’il veut faire suer ses lecteurs, il en est capable. Il n’a pas besoin d’être obscur pour éclairer. Par contre Jabès a besoin de montrer qu’il va chercher chaque mot dans les profondeurs les plus douloureuses de l’humanité ; il doit se faire guider par la parole qui, quand elle ne passe pas par le filtre du poète n’est souvent que du caca. « L’Enfer n’est pas le lieu de la douleur. Il est le lieu ou on fait souffrir. » Profond dans sa banalité ? Ou banal dans sa profondeur ? Peu importe, des mots sans guide. Et ce n’est pas parce qu’il nous parle «  de réflexions brèves, fragiles » ce n’est pas parce qu’il écrit « en marge » qu’il peut nous faire croire qu’il ne donne pas de l’importance à ses idées. Ce sont les traces qui comptent. Eliot n’a pas peur de se mouiller : « Dante et Shakespeare se partagent tout le monde moderne ; il n’y a personne d’autre. » Jabès est toujours mouillé, ce qui l’empêche de s’envoler dans la réflexion « tel l’enfer et le paradis, la laideur et la beauté existent. Le mal et le bien existent. »

 

5 décembre 2001 Virgule. Ça faisait dix ans que je ne voyais plus Ines, une Péruvienne que j’avais rencontrée dans une manif contre Pinochet à Aix et avec qui je m’étais tenue pendant toutes mes études universitaires. Une fille très intelligente et vive mais avec un petit vélo. Parfois elle disparaissait pendant une semaine et quand elle revenait, pas moyen de lui faire cracher le morceau. Ce qui est certain c’est que son sport préféré était la chasse aux Noirs. Quand je suis partie, en 1976 elle se vantait d’avoir mis bitte en l’air 93 Noirs, « les seules que je considère car je ne conte pas les bittes pâles, c’est de l’apéro ». Je l’ai ensuite revue quelques fois à Montréal où, je crois avoir compris qu’elle avait suivi Amadéus un ami malien, citoyen canadien, « on doit se revoir. Je suis en train d’écrire un roman sur mes virgules », qu’elle m’avait dit la dernière fois qu’on s’était vu à L’Express. Et puis plus rien. Pendant dix ans. Mais l’autre jour, qui vois-je à la librairie Gallimard en train de gueuler parce qu’il n’y à pas de livres sur l’Autriche ? Ines. La terreur du midi. On s’embrasse. Comment ça va ? Ça va. Es-tu toujours avec Albert ? Non. Et toi ? Je suis prof à l’UDM. Mariée ? Pas vraiment. « Je me fais des Viennois en série » me dit-elle avec le même sourire satisfait qu’elle avait à vingt ans, quand, pour chaque Noir qu’elle se faisait, elle dessinait une virgule (« ne trouves-tu pas que le sexe des hommes, quand ils sont en pré-tension, ressemble à des virgules »), en dessous du calendrier juif dans la minuscule cuisine, toujours sale, d’Aix. On devrait souper ensemble un soir. Seulement nous deux, dans un petit resto. Comme à la belle époque ! Je ne me rappelle pas qu’on ait déjà été dans un resto ensemble. Mais… elle dit pour dire. Ciao. J’aurais envie de lui dire « à dans dix ans. », je lui ai dit « À bientôt », ce qui, pour elle, est la même chose. En rentrant à la maison et en racontant la rencontre à T. je me suis aperçue que je n’avais pas pigé son jeu de mot « Viennois en série » avec son accent ça fait « viennoiseries ». Que j’suis bête !

 

6 décembre 2001 Gratuité. Je me suis toujours demandée pourquoi on se scandalise tellement pour la violence « gratuite », la violence style l’Orange mécanique, pour nous entendre. Souvent on se sert d’événements de violence gratuite aux États-Unis, pour montrer comment une société qui a perdu toutes ses valeurs, fondée seulement sur la consommation, etc. ne peut qu’avoir comme résultat des mouvements de haine et de violence qui semblent sortir de nowhere. Ces fous qui entrent dans une école et tirent sur les profs et les élèves… Je dois dire que je préfère cette violence à celle de l’armée américaine, à celle de Ben Laden, à celle de Blair, à celle de la police française, à celle des banquiers suisses… Je préfère la violence gratuite à celle qui est institutionnalisée. Je la préfère aussi (et ici je vais dire une énormité) parce que souvent la violence gratuite n’est pas si gratuite que cela mais est une conséquence de l’autre.

 

7 décembre 2001 La presse. Quand les grands éditorialistes du Devoir s’attaquent à un problème, il ne faut jamais le sous-évaluer. Comme la concentration de la presse, par exemple. Ce qui se passe maintenant au Canada est catastrophique : CanWest Global Communication a raflé 12 quotidiens canadiens (parmi lesquels The Gazette) qui avant la concentration étaient connus dans le monde entier pour l’originalité et la  profondeur critique de leurs éditoriaux. Nul doute qu’on a devant nous quelque chose de très porteur… de catastrophes. La liberté de presse est-elle, oui ou merde ? au fondement des sociétés démocratiques. Dire que les enjeux sont énormes est encore trop faible : quand le patron décide quoi publier, quand le même éditorial apparaît dans douze quotidiens, quand l’uniformisation tue toute critique, quand toute approche nouvelle, toute réflexion originale est empoisonnée par les propriétaires on est au bord de la cata. Ce sera une coupe à blanc des idées qui transformera ce grand pays en un désert intellectuel. Imaginez ! deux fois pas semaine l’éditorial de The Gazette sera écrit à Winnipeg. Winnipeg ? C’est quoi ça, Winnipeg ? Et le proprio, n’est-il pas, par hasard, un Juif ? Les juifs et l’écriture, c’est toujours la même histoire… Prenez Le Devoir comme contre exemple. Les journalistes du Devoir n’accepteraient jamais cela, eux[2]. Eux sont autonomes. Ils construisent leur journal avec des dépêches d’agences et des articles de Libération et du Monde. Ils vont chercher l’information au cœur même des événements. Pas de danger d’uniformisation quand on passe en première page des « articles » de l’AFP. Cela enrichit l’information ! ça permet de ne pas parler seulement de l’automne, « le plus chaud depuis 2300 avant Jésus » ou de l’indépendance du Québec. Et en plus, le Devoir a une page d’idées où les intellectuels les plus reputains déposent avec une monotonie troublante les mêmes idées sans mise en rage. Que voulez-vous de plus ?

    T’es pour la concentration de l’information ? Quand on veut être contre pour être contre on se retrouve dans des positions intenables.

    Et si le problème avant d’être un problème de concentration était un problème de capacité des journalistes ? Un rapport de pouvoir entre journalistes et patrons, comme dirait N. Je veux te poser une question moins bête qu’elle n’en a l’air : préfères-tu une presse concentrée ou une presse centrée sur des cons ?

(Rires)

 

8 décembre 2001 Intimité. Je dois admettre que, même si le navet[3] de Patrice Chéreau m’a gonflé comme cela ne m’était pas arrivé depuis la lecture des œuvres de saint Anselme, il m’a aussi apporté quelque chose d’agréable : il m’a forcé à me demander ce qu’est l’intimité. Mes lointains souvenirs du latin me disaient que l’intime est ce qui est le plus en dedans, le plus intérieur ; mes excursions dans la politique m’avaient appris que l’intimité est une invention d’hypocrites petits-bourgeois sans épaisseur ; mes désirs de jeunesse me faisaient rêver de pénétrations dans l’intime de toute femelle qui avait réappris à se mettre à quatre pattes. Le film de Chéreau m’a montré que l’intime lui-même est vide. À moins que Chéreau ne fasse partie de ces gens vides qui vident tous ce qu’ils touchent. Impossible. J’ai trop vu de ses mises en scène au théâtre qui montraient tout le contraire. Donc, c’est l’intime lui-même qui est vide et non la manière de le montrer. Comment pourrait-il en être autrement, si chacun peut charger son intérieur de ce qu’il croit le plus caché, le plus occulté, le plus personnel. Ah, te voilà, avec tes contradictions ! Avec ton abandon trop rapide aux mots ! S’il y a quelque chose de non occulté dans Intimité, c’est bien l’intimité : on voit tout. Tout ce qu’un corps peut faire quand il en rencontre un autre et que les deux sont habillés seulement avec un cache-misère de peau. Mais qu’est-ce qu’il y a en dedans ? En dedans de quoi ? En dedans de la peau[4] ? Rien. Donc l’intimité est le vide. À moins que… à moins que l’intimité ne doive pas être considérée par rapport aux murs de la maison. Ah ! voilà : Chéreau nous fait pénétrer dans une maison (dans l’intimité d’une maison) où des corps cherchent à avoir le moins possible de peau à l’air. Donc l’intimité vide de la maison est ce que Chéreau a rempli avec ce qui existe de moins intime : de la peau[5]. Dans cette maison il n’a pas mis seulement de la peau, il a mis aussi les chuchotements et les clapotages des films pornos de sixième catégorie (ceux qu’un vieux cocaïnomane impuissant qui n’a jamais manipulé une caméra réalise pour se retrancher derrière ses dernières lignes). Pourquoi attaquer ce film, toi anonyme spectateur, d’une ville provinciale d’une province américaine ? Qu’est ce qui t’agace ? Dis-moi, qu’est-ce qui te fait bouder ton plaisir ? Je ne sais pas. Ce que je sais, c’est que j’aime trop les films de cul pour permettre à un metteur en scène qui ne se prend pas pour la queue d’une blatte de tout aplatir ; de ne rien avoir appris de ce que Pasolini disait. À part ces considérations pas trop bienveillantes, je dois dire mon respect pour le professionnalisme de Chéreau qui, ayant tourné le film en anglais, a eu la classe de respecter la règle principale des films pornos américains : remplir l’écran avec des parties du corps pour enlever au spectateur tout travail d’invention.

 

P.S.

Je suis sorti de la salle après quarante minutes. Peut-être que le film s’est amélioré dans la deuxième partie, mais je viens d’un monde paysan où on croyait que la bonne journée se voit au matin (j’aime aussi Sollers qui dit qu’un roman se voit dans le premier paragraphe).

 

9 décembre 2001 Mots. Ma grand-mère, en 94 années de vie, a dit moins de mots que moi en une semaine. Que faire ? Écrire pour la faire parler ? Elle va me dire : « con ». Me taire ? Je vais me dire : « con ».

 



[1] Si j’avais lu l’article du New York Times sur la mammographie la semaine passée, sans doute que je n’aurais pas pris le rendez-vous. Après nous avoir dit, pendant des années, que, passée la quarantaine, il était absolument nécessaire d’aller se faire écraser les seins pour prendre le cancer à temps et ne pas se faire charcuter comme des malades, maintenant on crie dans tous les journaux que la mammographie est complètement inutile. Même si ce sont des chercheurs anglais qui ont lancé la nouvelle mode — ce qui me fait un peu douter de l’objectivité, vu que le gouvernement thatchérien de Blair emploie n’importe quel moyen pour diminuer les coûts — je ne serais pas étonnée si les cliniques ne nous avaient pas eues comme des carpes pour se faire de l’argent de poche. On ne sait vraiment plus à qui se fier. Tout est propagande : émissions sur la guerre en Afghanistan, découvertes et recouvertes médicales, génialité du nouveau roman de Xyz, gouvernement de l’Afrique du Sud et SIDA, les terres contestées du Zimbabwe, mafia russe… Et alors ?

[2] Il faut dire que les journaliste de The Gazette, ne semblent pas très contents eux non plus. Mais, personnellement, je n’ai jamais pensé qu’il y a une différence quelconque entre les employés de The Gazette et ceux du Devoir.

[3] J’ai aussi appris que le féminin de choux (dans le sens du mon petit chou que vous servez à votre copain quand sa maladresse vous émeut) est choute : oh, ma choute ! Ce qui, à cause des éternels problèmes d’accent me fait penser à ma chute ! mais la chaîne ne s’arrête pas là : mon dialecte apporte une nouvelle maille me renvoyant à ma poule (chuta dans le dialecte de mon enfance étant la poule qui couve) ce qui semble plus qu’à propos. Oh ! ma poule ! ma poulette ! Je suis arrivé à choute parce que, après avoir écrit que le film Intimité était un navet, par souci de précision, je suis allé chercher navet (dans le dictionnaire, bien sûr ! et non dans le frigo) pour découvrir que c’était bien ce que je pensais. Ce film est un vrai navet, selon la définition canonique de navet. Mais j’ai aussi appris que le navet est une plante de la famille des crucifères, du genre brassia qui est un chou : voilà donc le chou qui m’a porté la poule et les mots de cette note.

[4] De manière très peu scientifique, je considère que les muqueuses sont de la peau.

[5] À part celle des femmes afghanes.